Poème Nature page2 Nature
Le jardin
Le cyprès
Le printemps
A bout de forces
Belle nature qui aujourd'hui s'éveille.
Et qui nous enchante de sa treille.
Palette innombrable qui m'émerveille.
D'aucun peintre n'avait ta pareille.
Pour partager avec nous l'essentiel
Printemps qui de sa lumière apporte le réveil
L'été! et sa clarté qui vient du ciel.
L'automne! danse des feuilles aux teintes pluriels.
L'hiver! froid et neige , tu es en veille.
Ton arrivée est une joie partielle
Car toutes tes saisons sont démentielles
Dame nature et ta ronde providentielle.
Tu fais de moi une admiratrice inconditionnelle.
Aux inconscients, te salir je déconseille .
Car terre fragile ton équilibre je surveille.
Marie.C 
C'est un petit coin de bonheur
Pour les animaux butineurs
Campé sous les saules pleureurs
Il m'offre des moments fraîcheurs
Voltigeant de fleur en fleur
Le papillon se fait chineur
Nous gratifiant de ses couleurs
Par son vol léger et planeur
Sous le souffle du vent effaneur
Sur ma joue, caresse douceur
M'enivrant de fortes senteurs
D'une reine chère à mon coeur
Sérénité et oublie des heures
Le jardin laisse rêveur
Le silence venu d'ailleurs
Invite l'esprit flâneur
Paradis aux parfums charmeurs
Endiguant mes pires humeurs
Loin de la ville et ses clameurs
Son acquisition est pur bonheur.
Marie.C
Le cyprès
Dessinée sur l'aube qui enfin renait
La pointe du cyprès se met à ondoyer
Esquissant une ombre au sombre reflet
Pressage d'une journée chaude et ensoleillé
Sortir du sommeil et oublier les mauvais rêves
Ces images venues d'un ailleurs inconnu
Des semblants d'une vie échouée sur la grève
Mais qui génèrent en toi une angoisse retenue
De la fenêtre ouverte je peux sentir les odeurs
Fraicheur de la nature transportée par le vent
Magnifique spectacle offert par le ballet des fleurs
Dans le silence, le papillon et la brise sont amants
La vie à son prix, dont la quête du bonheur
Dans cet océan des souhaits inassouvis
Les abysses les plus noires enserre mon cœur
Terrassée par le mal, je sais à présent le prix de la vie
Quand le crépuscule dessinera l'ombre du cyprès
Les regards ne seront plus que peine et désespoir
Dans l'inertie de ce murmure sans après
L'aube va enfin renaître dans l'agonie du soir.
Marie.C
Le printemps
Le printemps se fait désirer
A un hiver froid et rebelle
L'attente d'un vol d'hirondelle
Semble un cadeau mérité
Voir enfin le perce neige pointer
La jonquille, présenter sa dentelle
De sa couleur , jolie demoiselle
Face au soleil, saura rivaliser
La branche et ses bourgeons éclatés
Dressés comme des sentinelles
Arborant pétales en coupelles
Brillants, en une boule sucrée
Le pinson dans l'aube enchantée
Sifflera sa joie de sa ritournelle
Dans les rayons d'une saison nouvelle
Que les beaux jours sont annoncés
Les longues heures seront oubliées
Les frimas et les soirées de veille
Pour enfin entendre de la tourterelle
Que le printemps est maintenant arrivé
Marie.C 
A bout de Force A bout de forces, vidée lentement de sa sève
Ébranlée par les bourrasques de novembre.
Danse lugubre d'une agonie longève
Privant les branches de leurs membres.
Parfois en chute douce, rousse valseuse
Déposée comme une belle en dentelle
Portée par le vent, légère et gracieuse
Mourante, pour une saison nouvelle
L'automne s'installe sur la nature somnolente
Les arbres ne sont plus que spectres filiformes
Les buissons dévoilent leurs entrailles accueillantes
L'écureuil s'endort dans un trou du vieil orme
Bientôt la pluie balayée par le vent mauvais
Transformera la foret en troncs nus et tristes
Sol recouvert d'un tapis mordoré très épais
Sous mes pas, crisse ce paysage philoneiste.
Marie.C 
